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Préparer son voyage à moto – Partie 1

Une histoire d’Homme, et de moto…

Quelle autre période plus propice que l’été pour partir se balader à moto ? Ne cherchez pas, c’est maintenant que s’organise la majorité des escapades. Après, chacun aura sa propre conception de la balade. Pour certains ce sera un petit tour pas trop loin de chez soi, pour d’autres, un voyage avec l’horizon en point de mire. Mais qu’il soit long ou court, il y a une constante qui se vérifie à chaque fois : l’aventure commence toujours au coin de la rue. Alors pour bien s’y préparer et ne pas rendre l’aventure inutilement périlleuse, quelques règles essentielles sont à respecter. Voici nos conseils pour préparer sa moto avant de partir en voyage.
 



Lire la partie 2 : la préparation du pilote


Préparer sa moto avant de partir en voyage : Une inspection minutieuse 

Partir, ce sera d’abord l’occasion de faire l’état des lieux de votre moto. Peu importe dans quel ordre, mais on inspecte :

Les pneumatiques : 

Vérifier l’usure ainsi que la pression. Evidemment, plus on partira loin, plus on fera attention au degré d’usure. En fonction du périple envisagé et du type de moto, on choisira aussi la monte la plus adaptée (si vous avez prévu une escapade comprenant des parties tout terrain avec votre trail, il sera d’emblée judicieux de remplacer vos pneus aux profils routiers par des éléments aux sculptures plus prononcées.). La pression du pneumatique est essentielle, et si c’est une évidence à rappeler, le pneu offre le seul contact entre le sol et votre moto, d’où l’importance de respecter les préconisations des constructeurs.

Les niveaux : 

D’abord l’huile moteur, en faisant le niveau dans les règles de l’art (moto droite) et en réalisant l’appoint au besoin. Pour anticiper un grand voyage, on ne peut que vous inviter à faire une vidange complète (huile + filtre à huile), avec en plus, si ça n’a pas été fait depuis longtemps, le remplacement du filtre à air (bien le nettoyer sinon, l’occasion de vérifier son état) qui est le poumon de votre moto. On regarde aussi le niveau d’eau (en ouvrant le bouchon de radiateur, mais pas à chaud…), ainsi que la petite lucarne souvent bien visible sur les bocaux recevant le liquide de freins.
 

Les freins : 

Usure des disques et des plaquettes, un classique à respecter quand on inspecte sa moto mais qui n’est pas toujours respecté… On vous exhorte à apporter une attention toute particulière sur ces éléments de (haute) sécurité. Et si vous avez un doute sur le degré d’usure de vos plaquettes, que vous vous dites que « ça devrait le faire », changez-les !
 

La transmission : 

Comme pour les freins, un rapide contrôle visuel suffit à se faire une idée précise sur l’état de votre kit chaîne. Si la chaîne baille, que les dents de la couronne perdent de leur épaisseur et se couchent, alors apprêtez-vous à changer l’ensemble. Car quand des éléments ont vieilli ensemble, c’est le triptyque pignon/chaîne/couronne que l’on remplace conjointement.
 

L’éclairage : 

La vue c’est la vie ! Mais être vu, ça aussi c’est la vie. On changera bien sûr les ampoules défectueuses (éclairage, clignotants et feu stop), mais on profitera aussi de cette inspection pour nettoyer les optiques et notamment l’optique de phare qui récupère en roulant le gras de la route et l’habille d’un voile opaque (un chiffon mouillé avec un peu de liquide vaisselle fera très bien l’affaire).   
 

La visserie : 

Faire le tour de sa moto, ça s’effectue toujours avec des clés à la main. On vérifiera que les boulons, écrous et vis sont bien serrés. Une opération loin d’être anodine où l’on se fait souvent surprendre, trouvant à resserrer un élément que l’on ne soupçonnait pas. On prêtera attention à l’ensemble de la moto, mais peut être davantage encore aux fixations des axes de roue, des étriers de frein, de la couronne, de l’écrou de colonne de direction ou des fixations moteur.
 

La lubrification : 

La chaîne d’abord, que l’on graissera avec un produit adapté. On pourra vaporiser un produit lubrifiant sur les fourreaux de fourche, histoire de favoriser le coulissement (en drainant les impuretés), mais aussi sur la tige d’amortisseur. Un spray à base de silicone sur les boitiers et contacteurs électriques favorisera la connectique tout en chassant l’humidité. Quant aux freins, on les laisse sec !     



Lire la partie 2 : la préparation du pilote


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